Surnom/Pseudonyme : Tayla
Âge/Anniversaire : 15 ans, née le 13 Août.
Pays d'origine : Née en Angleterre puis a vécu en Allemagne.
Groupe : Enchaînée.
Rang : Amnésique Tourmentée

Personnalité : Même en étant toi-même, même en prétendant te connaître, tu ne sais pas comment réagir face à différentes situations. Tu te crois calme et posée, toujours maitre de toi, gardant ton sang froid... Distante avec les autres. Depuis quelques temps, tu t'es perdu, tu ne sais pas pourquoi tu réagis comme ça, tout te fait défaut. Tu peux sembler égoïste, peu attentive aux autres, presque lassée de ta propre existence. Quelques fois, tu peux sembler triste, perdue dans est pensées, cherchant des réponses à tout, en vain. Tu as perdu quelque chose, tu ne sais pas quoi. Peut-être la clé de ta raison ?

Avant, tu étais pleine de vie, comme une enfant qui découvre le monde. Tu adorais tout le monde, tu courais partout, te moquant des ordres de tes parents, n'aspirant qu'à la liberté et le bien-être. Le monde entier était ton ami, les animaux comme les humains. La tristesse, l'angoisse ou même le malheur ne faisaient pas parti de ton vocabulaire. Tu t'es calmée avec le temps, mais tu restais tout de même toi : une petite idiote insouciante et heureuse. Maintenant, tu n'es plus que l'ombre de toi-même, inconnue et perdue dans ton propre esprit. Tout le contraire de ce que tu étais, bien que ta personnalité semble te forcer à te souvenir, à changer. Ce qui te rend lunatique voir bipolaire... Agrémentée de perte occasionnelle de mémoire...

Avatar : Rachel Entichers - Pixiv True Melody
Votre pseudo : Tayla (et beaucoup de surnom ♥)
Comment êtes-vous tombés ici ? Le fonda' est tellement généreux ♥
Une question ? Nup...?

Histoire : Le bruit de la pluie s'écrasant contre les vitres formaient une mélodie qui t'accompagnais pendant que tu jouais du violon. Tu avais déjà neuf ans. Tu tentais de passer le temps, à cause de cette stupide interdiction de sortir de tes parents. L'Angleterre ne te lassait toujours pas, tu cherchais toujours à aller dehors, à profiter, en partie depuis que tu savais que tu allais bientôt changer de pays, pour des raisons professionnelles.
La mélodie envahissait la maison, tu jouais en silence, concentrée ; puis, soudain, une goutte d'eau vint tomber sur ta partition, tu arrêtas ton action, déposant l'instrument au sol, avant de tâter ton visage : tu pleurais, sans même t'en rendre compte. Pourquoi ? Tu ne voulais pas partir, tu te sentais déjà envahit par un sentiment de nostalgie, ton coeur ne semblait plus vouloir se séparer de l'endroit. Tu tentas de reprendre ton activité mais, lorsque tu vis tes mains trembler, tes petites mains d'habitude si sûres d'elles, tu te laissas tomber à genoux avant de fondre en larmes. Bien sûr, comme on pouvait s'y attendre de parents occupés, personne ne vint te consoler. Pas même la pluie, qui continuait son fracas contre les vitres qui devenait insupportable. Tu voulus lancer quelque chose, faire cesser ce bruit atroce ; la pluie que tu aimais tant était maintenant détestée, au point de ne plus vouloir en voir. Tu restas toute la soirée, puis une bonne partie de la nuit à pleurer sur le sol, maudissant la nature, ta famille et même, ta propre vie.

Le lendemain, tu déménageas, partant vers l'Allemagne. Tu n'avais pas dormi de la nuit, tu étais épuisée, tu refusais de parler ou d'écouter ce que disais les gens. Tu étais comme une coquille vide, fragile, lancée dans une mer agitée, une coquille qui pouvait, à tout moment, se fracasser contre les roches, avec les vagues. Cette situation resta quelques jours, semaines, mois puis, facilement, quelques années... Six ans. Tu étais devenue obéissante, exécutant chacun des ordres de tes parents. Alors, un jour, ton violon été cassé, il allait falloir le ramener chez un des amis de tes parents, qui pouvait le réparer, sans payer. Tu dus aller le chercher, il faisait beau. Tu marchais en regardant le ciel, il était d'un bleu étonnant. Tout semblait aller pour le mieux, jusqu'à ce qu'un nuage gris apporte l'ombre sur ta route. Tu sentis d'abord une goutte s’écraser sur ton visage, tu l'essuyas avec un air de dégout. Une seconde fit de même pour t'agacer et, très vite, plusieurs dizaines. Ce fut la panique dans ta tête, tu te mis à courir, essayant de ne pas entendre ce bruit que tu haïssait tant. A quelques mètres devant le magasin, tu fus réjouie, heureuse d'être arrivée pourtant... Soudain, tu tombas. Oui, c'était incroyable pour toi, tu ne savais pas comment tu n'avais pas pu voir ce trou, qui semblait imposant. A cet instant, tu cherchas une raison, quelque chose pour te rassurer... Puis une pensée s'imposa ; tu soupiras, en te disant que c'était ça. "Je hais les violons, je hais la pluie, et tout ce qui peut exister... Je hais mon passé !", cette phrase n'eut le temps d'être dite qu'une seule fois puis tu fermas les yeux... Il ne restait plus rien.

Lorsque tu te réveillas, tu ouvris d'abord les yeux, sans bouger, fixant ce qui semblait être le ciel. Tu tentas de réfléchir un instant, ce que tu faisais là, ce qui t'étais arrivé, mais rien... Rien ne te vint à l'esprit. Le vide. C'était le mot juste. Tu ne te souvenais plus de rien, tu n'arrivais pas à émettre la moindre pensée. Tu restas quelques minutes comme ça puis, vu que rien ne changeait, tu te levas, soupiras un instant, et observas les alentours. Tu ne vis qu'une sorte de ville... Etrange... Tu restas plantée là, à observer les lieux... Avant de te décider à avancer, toujours l'esprit vide, à marcher dans cet endroit plus qu'étrange, espérant, peut-être, que tu allais, au fils du temps, aller mieux... Et déjà, ton esprit t'indiqua, comme un souvenir, un mot : "Tayla". Peut-être te trompais-tu, mais tu décidas de l'interpréter comme ton nom, par instinct.